‹We'll fix it in the post› - vraiment? A l'ère de la numérisation, certains pensent que, dans le domaine du son aussi, toutes les possibilités sont ouvertes en postproduction.
En partant d'exemples concrets, deux ingénieurs du son de plateau expliquent quels moyens et quelles possibilités ils ont aujourd'hui pour corriger un mauvais son original ou des bruits parasites ainsi que les limites et conséquences financières. Certains décors, bruits quotidiens ainsi que des planifications trop serrées rendent l'enregistrement de dialogues parfois tellement difficile qu'il faut renoncer au son original et recourir à la postsynchronisation. Quels en sont les coûts et implications pour le film en tant qu'oeuvre d'art? Intervenants et participant·e·s discuteront ouvertement des avantages et des inconvénients de la postsynchronisation.
Guido Keller
Ingénieur du son et co-propriétaire du Magnetix Tonstudio AG. Postproduction son e.a. de: KÖPEK (Esen Isik), CHILDREN OF THE ARCTIC (Nick Brandestini), DIE SCHWEIZER (Dominique Othenin-Girard)
Dieter Meyer
Ingénieur du son, e.a. de MORE THAN HONEY (Markus Imhoof), RIDER JACK (This Lüscher), IMAGINE WAKING UP TOMORROW… (Stefan Schwietert); Enseignant à la Zürcher Hochschule der Künste, département film, et intervenant dans des séminaires sur le son à la EB Zurich